Maurice Druon : Tistou les pouces verts

Les illustrations de Jacqueline Duhême

Souvenir d'enfance pour moi. Un conte merveilleux doux comme du coton. Je l'ai relu dans la version originale datant de 1972.
Le relire est un véritable bonheur, un bain de fraicheur. Tistou un adorable petit garçon aux boucles blondes un petit cousin du Petit Prince de Saint-Ex.
Il est le fils de Monsieur père et Madame mère il vit à Mirepoil, dans une magnifique demeure avec un très beau jardin. Son père tient une usine à canon
Mais, à l'école cela ne se passe pas très bien, et donc Moustache le jardinier lui apprend le langage des plantes.
Tistou est un magicien avec ses pouces verts il fait pousser des fleurs dans des endroits trisses. Dans la prison , dans les taudis, dans la chambre de la petite fille malade et aussi dans le zoo. Donc Tistou possède un pouvoir extraordinaire il arrive même a arrêter la guerre entre les Vazys et les Vatens.
" Ainsi un canon de Mirepoil allait tirer contre un autre canon de Mirepoil, et démolir un jardin d'un côté comme de l'autre ! - C'est cela le commerce, ajouta Monsieur Trounadisse. - Eh bien, je le trouve affreux, votre commerce ! -Quoi donc ! demanda Monsieur Trounadisse en se baissant parce que les marteaux-pilons couvraient la voix de Tistou." "Une énorme gifle l'arrêta net. Le conflit entre les Vazys et les Vatens venait de s'étendre soudainement jusqu'à la joue de Tistou."
"Une pluie de digitales, de campanules et de bleuets s'était abattue sur les positions des Vazys qui avaient rispostè, inondant les Vatens de renoncules, et de marguerites et de stellaires. Un général avait eu sa casquette enlevée par un bouquet de violettes !"
Depuis cet épisode de l'arrêt de la guerre, Mirepoil s'appellera désormais Mirepoil les fleurs. Et Monsieur Père dirigera après une usine à canons une usine à fleurs. La publicité pour cette nouvelle entreprise sera

" Dites non à la guerre mais dites-le avec des fleurs"(Peace and Flower). Mais chut, je ne vais pas vous raconter la fin de cette petite merveille.

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